Apprécier ce long temps sans rien qui ne perturbe la vision
Se laisser porter par les vagues
Sans vent sans mouvance
Silence
Cette éternité dans l’immensité
Absence
Ce blanc dans la musique du jour
Ce temps sans désir, presque sans volonté
Comme les blancs que je laisse entre les mots
Laisse de mer qui échouera dans la marge
Être là céans ; dans ce temps sans définition
Un temps où la seule aventure c’est d’avoir envie
C’est en fait être encore en Vie.
Quand le temps devient silence
Le tempo du cœur
Les vibrations de l’âme du monde
Sont mélodie harmonie
Et la mer devient la partition
Sur laquelle s’écrit une histoire
Une histoire sans mots
Un long écrit silencieux déposé ici
Juste pour parler à la mouette
Du vent.
Arriver à terre et marcher dans la lande
Trouver la croix et à côté un dolmen
S’arrêter et penser le vide
Jamadrou © 26 juin 2014 (A fleur de peau... extrait)
« C’est debout, sur la pointe du Guilliguy appuyé sur un dolmen et les yeux fixés sur la mer, qu’il faut aller méditer quand la vie étroite du monde vous blesse, on devient fort à cet air de l’océan qui vous coule dans la poitrine. On se sent retrempé et vivace. » Emile Souvestre.
Commentaires
1 flipperine Le 26/06/2014
jamadrou Le 26/06/2014
2 jill bill Le 27/06/2014
jamadrou Le 27/06/2014
3 timilo Le 27/06/2014
Joliment écrit
Bon et doux weekend Jamadrou
Bisous
timilo
jamadrou Le 27/06/2014
4 JC Le 27/06/2014
jamadrou Le 27/06/2014