Et si on arrêtait...



Et si on arrêtait…

 



Fichier:Organic vegetable basket.jpg

 

 

De manger des fruits, des légumes, venus du bout du monde, cueillis à peine murs manger à peine bons.

De cueillir les blés poussés de l’autre côté de la terre alors que notre terre ici est très féconde.

De faire fabriquer nos petits bonheurs par des petites mains à des milliers de kilomètres payées presque trois fois rien.

Notre folie acheteuse tout vouloir à n’importe quel prix fabriqué n’importe où et n’importe comment.

D’aller chercher à l’autre bout du monde ce qui se trouve à deux pas de chez nous.

De croire que le bonheur c’est de prendre tout jusqu’à élimination, destruction, anéantissement

Nous avons trop pêché dans la mer

Nous avons trop mangé

Nous avons trop profité

Nous allons éclater

Nous avons trop pris sans penser rendre

Nous avons épuisé terre mère

Nous avons abandonné montagne campagne

Et surpeuplé ville capitale

Nous laissons friches là où il y avait nature luxuriante

Nous laissons pollution là où il y avait pureté

Nous laissons vide là où il y avait plein

Nous laissons sec là où il y avait fraîcheur

Nous laissons eau chaude là où il y avait glace

Nous laissons des cœurs avides là où il y avait bonheur d’être et plénitude

Nous les minuscules dans un monde majuscule.

Nos pleins et nos déliés sont atrophiés

Nous ne sommes que des imbéciles

Et même pas des imbéciles heureux.

La planète se meurt

L’homme n’est qu’un menteur fraudeur voleur tueur

chercheur de crottes  là où il y avait chercheur d’or de trésors d’idées.

L’homme est orpailleur de pépites d’avoir

sans plus chercher les pépites de l’être

Nous ne sommes que des imbéciles

Pas même des imbéciles heureux…

(Les enfants vous pouvez ajouter tout ce que j’ai oublié)

JD.

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