Un grand kaléidoscope.

Les écrits: des couleurs, des pages en kaléidoscope.

  

 

 

 

 

Dans les blogs, les écritures de chacun, les photos me font penser à un grand palais des glaces

ou à un kaléidoscope où on voit des idées reflets, des images qui se fondent et se mélangent.

Il y a dans ce palais des glaces de fête foraine, de vogue comme on dit chez nous,

des miroirs concaves, des miroirs convexes, des miroirs grossissants,

 qui transforment, allongent, mettent la tête à l’envers ou les idées en place.

Une plate forme de vogue où les autos tamponneuses,

se percutent, se frôlent, se repoussent,  s’évitent, se cognent face à face,

font sauter le conducteur, font voltiger les idées.

Sur les blogs ce ne sont que rencontres de populations d’idées

qui se saluent  et se serrent la main,  s’aiment de façon courtoise,

  se repoussent, appréhendent la perte d’idées,

se réjouissent d’en trouver de nouvelles,

passent juste pour en donner à droite à gauche.

Une vraie fête de village avec ses douceurs,

ses émotions, ses peurs, ses sensations nouvelles de haute voltige,

fête du village des idées, de l’imaginaire, de la création, des échanges.

On y trouve plein d’idées bien rangées sur des fils

comme des petits oiseaux prêts à s’envoler.

Petits oiseaux prêts à faire bouger les lignes d’idées trop courtes,

trop étroites, trop serrées, mauvaises ou utopiques.

Ecrire pour être lu ; les blogueurs ont des amis,

sont dans un réseau qu’ils aiment où ils savent qu’ils seront appréciés,

le village de l’amitié virtuelle…

Le journal intime est une quête, un geste personnel,

l’écriture posée sur le net devient geste public

et vue dans ce grand kaléidoscope,

elle devient une page de couleur au milieu de tant de reflets

et d’images déformées qu’on ne sait plus d’où viennent les nouvelles idées,

de nos lectures passées, des phrases posées par ci des phrases posées par là…

J’ai toujours bien aimé le kaléidoscope

et la fête foraine et voguent les pensées.

JD. Le 5 mars 12h