Ce temps d'écrire est béni.
Quand j’écris, j’écris et c’est tout, c’est ainsi.
C’est un acte irréfléchi, automatique comme ma respiration.
Inspiration expiration !
Des bruissements arrivent jusqu’à moi, je les cueille, les adopte, les soigne,
les nourris avec l’eau de mes rêves et l’amour de mon enfance,
oui juste de l’amour et de l’eau fraîche.
Je reste loin des autres pour soigner tous ces bruissements mais,
ce que je ferai dans mon antre sauvage,
donnera à ces autres des nouvelles de ma vie.
Ces bruissements imperceptibles
deviendront alors des mots tourbillonnants dans l’air du temps.
Des écritures qui se déposeront sur une feuille.
Des écritures qui se reposeront pour reprendre souffle
et s’envoler plus haut qu’elles ne pensaient pouvoir aller.
J’écris comme le petit enfant qui marche,
comme celui qui fait de la bicyclette,
comme l’oiseau qui vole :
tous avancent parce qu’ils savent qu’ils n’oublieront jamais la chose, un jour, apprise.
Ce temps d’écrire est véritable plaisir.
Certes, j’ai le sentiment que quelque part
quelqu’un sera dans un temps de lecture de ces écrits,
le savoir possible est un supplément de plaisir
mais je ne le sens pas comme essentiel,
plaisir superficiel ou en sus ?
Oui peut-être comme un supplément,
un prolongement immatériel de mon propre plaisir …je ne sais.
Ce que je sais c’est que mon temps d’écriture
et un temps de solitude dans une fulgurance d’un désir de partage.
Temps béni entre tous les temps de ma vie
un temps qui est devenu au fil du temps
nécessaire vital primordial.
Bien ou mal.
jamadrou le 10 mai à point d'heure.
Commentaires
1 josette Le 10/05/2014
bonne nuit
jamadrou Le 11/05/2014
2 jill bill Le 11/05/2014
jamadrou Le 11/05/2014
3 Anne-Marie Le 11/05/2014
jamadrou Le 11/05/2014
4 jill bill Le 11/05/2014
jamadrou Le 11/05/2014