Elle a dit:
" écrire, c'est comme une façon de prendre conscience que je respire"
Un autre jour elle a dit:
"elle a dit que souffrir était une façon d'apprécier le bien être."
Quand sa douleur physique s'envole
elle aime alors ce moment béni où l'air circule paisiblement,
où la respiration apporte vibration, détente après la forte tension.
L'élastique revient avec sa souplesse et se repose avec langueur.
Tout devient souple et mélodieux,
de nouvelles attaches peuvent à nouveau se créer.
Le lien est prêt à vibrer à nouveau comme la corde de la harpe.
Elle dit merci à la douleur partie qui laisse la place à la joie.
Et quand la douleur revient que fais-tu?
Je la regarde, je l'évalue, je la toise et quelquefois elle prend peur.
Elle ne sait pas toujours ce qu'elle raconte,
se souvient-elle qu'il y a des douleurs que rien ne calme?
sait-elle que la douleur fait crier si fort qu'on demande la mort?
Se souvient-elle comme la souffrance peut anéantir tout un passé de bonheur?
Le petit rossignol sur la branche l'a chanté alors oui, elle sait tout ça.
"Le soir, je viendrai m'asseoir à la fenêtre
et je chanterai devant toi
pour tu puisses te réjouir et réfléchir en même temps.
Je chanterai
à propos de bonheur et de la misère,
du bien et du mal,
de ce qui, tout autour de toi, te reste caché.
Un petit oiseau chanteur vole loin,
jusque chez le pauvre pêcheur,
sur le toit du paysan, chez celui qui se trouve loin de toi..."
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Commentaires
1 jill bill Le 29/07/2014