Sujet semaine 47 chez Mile et Une
et ici

Anders Zorn - clic
Qui pastiche l’autre ?
Qui inspire l’autre ?
Face à face ou réinvention ?
Ombre et lumière
Âge mûr et jeunesse
Hommage à la passion.
- " Dans son atelier, sur sa chaise, nous avons laissé son masque.
Masque de plâtre que
Toi, sa maîtresse d’alors, a coulé comme ça juste pour rire.
Il s’est prêté au jeu, comme toi tu te prêtais à ses jeux d’amour.
Et maintenant, voilà que j’ai su t’aimer et je t’aime,
toi la jeunette la toute belle oui je t’aime comme la fille que je n’ai jamais eu avec lui,
je t’aime aussi parce qu’il t’a tant aimée…"
- "Emma, arrête de te faire du mal, il n’est plus là,
il est parti dans cette éternité qui lui faisait si peur !
Et, ce que nous sommes en train de vivre vaut plus que toutes les amours espérées !
Nous avons follement été aimées par le même homme :
il savait choisir ses conquêtes…
Regarde comme nous nous ressemblons
et sens comme notre sensibilité est proche,
comme nos regards sur le beau, la couleur, la poésie se ressemblent !
A fleur de peau nos sentiments se télescopent et éclatent en chœur !"
- " Oui, je t’aime ma belle parce que tu as su si bien l’aimer
et parce que tu étais sa préférée
et parce qu’avec toi, comme avec moi, il n’a pas eu d’enfants.
Nous avons toujours été muse et jamais mère."
- " Emma, cessons nos bavardages, nous vivons si bien tout ça !
Concentrons-nous sur notre œuvre : « Tandem »
Nous avons choisi de faire maintenant route ensemble,
alors racontons en peinture nos émotions nos vérités nos différences
face à ce même évènement : la mort de l’aimé…
Point de vue, sensibilité, interprétation, interrogation…
travaillons et projetons sur la toile toutes nos émotions d’amoureuses… "
Je vois très bien ces deux tableaux,
grand bayadère aux couleurs de l’amour où les formes,
dans un mouvement perpétuel, évoluent comme danse sacrée.
Et je vois dans ces deux tableaux tant de ressemblances ! Connivence ? Reflet ou transfert ?
Je vois l’un comme la suite de l’autre mais pourtant sans début, ni fin…
Je vois dans les deux tableaux toute la vacuité de la vie et la transcendance de l’amour.
Comme une réalisation de soi-même, en duo,
dans un acte d’abnégation, plus détachement que sacrifice, rouge passion rouge fusion.
Deux tableaux magnifiques et qui « semblent semblables. »
Dans chacun on lit élan et abandon et en filigrane serpente le mot amour.
Pourtant quand je regarde l’un sans l’autre je sens qu’il manque quelque chose
mais je ne saurais vous dire quoi.
Alors venez les voir et dites-moi.
jamadrou le 16 novembre...pure fiction
Commentaires
1 josette Le 16/11/2014
Je te souhaite un bon dimanche Jamadrou
jamadrou Le 16/11/2014