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Vous qui allez bien
Vous qui vous moquez de tout
Vous qui vivez tranquilles dans vos vies étriquées et sordides
Vous qui frôlez le bonheur comme on frôle un compagnon
Vous qui croyez être beau avec votre petite famille
Vous qui chantez riez voyagez aimez
Vous ne comprenez rien à ma souffrance,
Vous ne comprenez rien à mon visage éternellement triste
Vous ne comprenez rien à mes yeux éternellement éteints.
Tu voulais une poupée qui pleure et qui rit
Je te l’ai offerte
Tu voulais une chambre de princesse
avec lit à baldaquin et coussins douillets
Je te les ai offerts
Tu voulais une maison de poupée
belle comme dans un rêve
Je te l’ai offerte…
Et me voilà maintenant dans mes sombres pensées
Au dessus de ta maison rêvée.
Tu voulais aussi guérir
Je n’ai pas su te l’offrir ; la guérison n’a pas voulu venir.
Tu es partie avec les ailes d’ange de la vitrine
Ces ailes que je n’ai jamais voulu t’offrir
Pour ne pas tenter le diable.
Je regarde ce néant
Au dessus de ta maison
jouet vide
Aux fenêtres sans regard
Aux chiens assis hurlant à la mort
Aux gouttières laissant s’écouler mes larmes.
Plus jamais je n’entendrai : « merci, ma petite maman ».
Commentaires
1 Kastor Le 22/06/2014
douleur irracontable
texte poignant on entend cette douleur
jamadrou Le 22/06/2014
2 josette Le 22/06/2014
rien ne vaut plus que ces mots qu'on ne peut plus entendre
jamadrou Le 22/06/2014
3 jill bill Le 23/06/2014
jamadrou Le 23/06/2014
4 M'mamzelle Jeanne Le 17/08/2014
Joli texte si triste..
jamadrou Le 17/08/2014