La joie dans la demeure.

 Que ma joie demeure. Giono

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"C’est le moment où Giono, fort de son audience nouvelle, se laisse aller à conseiller et à prophétiser. Un instant proche du Parti

communiste vers 1934, il s’en est assez vite séparé, et son roman portera la marque de cette rupture. Ses principaux essais, Les Vraies

Richesses (1937), Le Poids du ciel (1938), Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix (1938) et, plus tard,Triomphe de la vie (1942),

méditations lyriques sur la condition paysanne et les rapports de l’homme avec la nature, témoigneront bientôt de cette tendance  

nouvelle, sinon à théoriser – Giono n’a jamais été un homme d’idées, mais d’images et d’imagination –, du moins à élargir sous forme

poétique le champ de la pensée morale et sociale. Bientôt, à la bergerie du Contadour, entouré d’amis et de disciples, il organisera

des rencontres, des sessions de réflexion qui feront de lui, dans les dernières années de l’avant-guerre, un « maître à penser » de la

jeune génération en quête de valeurs nouvelles."


"Que ma joie demeure,

roman-somme, roman-bilan, se ressent de cette orientation.

Giono y a mis, avec beaucoup de son expérience personnelle – il vient d’avoir quarante ans –,

l’essentiel de sa conception de l’homme et du monde.

Le titre choisi, emprunté à la cantate de Bach Jésus, que ma joie demeure,

souligne l’intention religieuse et même mystique

sous-jacente à l’entreprise romanesque, et lui donne la valeur d’une parabole."


Cette lecture fait écho dans mon coeur.


Ces phrases aussi  me fendent le coeur

surtout depuis qu'il est parti rejoindre les étoiles:


"Manifester son bonheur est un devoir; être ouvertement heureux donne la preuve aux autres que le bonheur est possible."

"Pour moi, le bonheur, c'est de se sentir beau dans le regard des autres"

"L'essentiel, peut-être est intemporel."

Albert Jacquard



Alors aujourd'hui je vous dis:

Ce matin je suis allée dans mon jardin

j'ai vu la joie des feuilles mortes portées par le vent

j'ai entendu la joie des oiseaux chanter qu'il fait bon là-haut

j'ai vu le petit escargot avec sa joie rayée sur le dos

j'ai vu mes capucines faire une ronde de joie près de la glycine

alors vraiment mon coeur à moi aussi était en joie

oui, la joie est tout près de ta demeure, regarde la.


Jamadrou © oct/2013


Commentaires

  • jill bill

    1 jill bill Le 10/10/2013

    Honte à moi jamais lu de Giono... par contre la cantate ah la cantate.... merci jamadrou
    jamadrou

    jamadrou Le 10/10/2013

    Jill,tant que nos yeux voient clair on peut tout lire.
  • eva

    2 eva Le 11/10/2013

    je suis allée dans mon jardin, le vent du Nord s'était levé, il faisait un méchant froid de canard !
    jamadrou

    jamadrou Le 11/10/2013

    Pas de chance Eva chez toi, dans ton jardin la joie ne demeure pas longtemps. Viens chez moi on lira Victor Hugo à l'ombre des cyprès.

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