Ils étaient trois.

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Les

Ils étaient trois, trois mousquetaires...

 

Les voilà tous les trois

Les pieds bien posés sur la terre

Ils vont toujours ensemble

Bleu, blanc, rouge

Pour parcourir le monde

Tel des témoins de J. ?

Non, des témoins de F, fraternité

Cette fraternité qui devrait faire tourner le monde

Telle une boîte à musique bien huilée

Cette fraternité qui serait amour universel

Non ne vous trompez pas, pas la gentillesse

Gentil laisse entendre un peu naïf et bêta

Fraterniser c'est aimer comme un frère,

sans chercher un retour

Mais simplement en respectant l'autre dans ses différences

C'est aimer l'humanité qu'il y a en chacun de nous

Sans larmoiement sans sensiblerie.

C'est vraiment ainsi que je voudrais aimer.

Ces trois beaux garçons me l’ont expliqué de si belle façon !

En plus de l'homme, aimer de la même façon

La nature et toute vie qui nous entoure,

Bon sang de métier, l'aimer et la respecter,

Ce n’est quand même pas compliqué!

Pour aimer les différences, il faut les connaître

Et ces trois jeunes gens partent en croisade

Pour dire qu’il faut apprendre sans cesse

Qu’il faut être curieux, s’instruire découvrir,

Il y a tant de façon de découvrir l’autre !

Lire, voyager, écouter, entendre, chercher

Même dans son fauteuil on peut apprendre

Se faire sa propre idée

Ne pas écouter les réponses toute faites.
 
 Une amie fraternelle vient de me rappeler les paroles de Souchon :
 
« Sur la Terre, tout est gâché,
Empêché, presque arraché,
Alors faut s'amouracher,
S'aimer, vivre attaché.
Politiciens éméchés,
Sachez qu'on peut se fâcher,
Qu'il faut pas ce fil toucher,
L'arracher ni l'effilocher.
Le joli fil entre nos cœurs passé,
Oh, le fil...
Le fil de nos sentiments enlacés,
Oh, le fil nous lie, nous relie."
 
 
Regardez, aux pieds de cette jeunesse

On le voit le fil, il est là.

Il suffit de mettre nos plus belles couleurs

Le bleu le rouge le jaune l’orange,

Le vert le lumineux le brillant le clair

Tenir ce fil et avancer la tête haute

En aimant la vie et son prochain

Proche ou lointain !

Alors je pars avec eux, et toi tu viens avec moi

Tenir ce fil solide

Et tourner avec tous les hommes

Laïques ou croyants de bonne volonté ?...
 
 
Zut de zut, j’entends le  coupe rêve :
 
« Vous êtes priés d’aller rapidement aux caisses
Votre magasin va fermer ses portes dans 15 minutes ! »

Je rêvasse, je rêvasse

et voilà comment je me casse

je me casse en vitesse

sans passer aux caisses

L'alarme se déclenche,

j'ai oublié de régler ma bobine

non pas la blanche

la bobine de fil rouge!...


jamadrou, dans la lune le 16  novembre 15h


Commentaires

  • jill bill

    1 jill bill Le 21/11/2013

    Oui lu chez Miletune... vous êtes priée de ne pas rêvasser dans les magasins, j'entends dire la caissière, pfffff.... bon jeudi jama...
    jamadrou

    jamadrou Le 21/11/2013

    Jill, ah! rêvasser ça me connaît!
  • timilo

    2 timilo Le 22/11/2013

    Je suis le spécialiste des courses en 5 minutes... Mais je sais aussi être patient
    Joliment tourné et écrit
    Douce journée Jamadrou
    Bisous
    timilo
    jamadrou

    jamadrou Le 22/11/2013

    timilo, Patience est belle qualité.
  • almanitoo

    3 almanitoo Le 03/12/2013

    L'idéal eut été d'en voir un noir, un blanc, un métissé, mais ton texte est superbe et j'aime ton fil rouge!
    jamadrou

    jamadrou Le 03/12/2013

    Dans les grands magasins rares sont les mannequins de couleur...

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