Papillotes.

Papillotes, dialogue entre Mme Bretagne et Mr Dauphiné.

Mme : « Oh ! Des papillotes

Mr : Tu vois des papillotes où toi la myope.

-Là dans la cuisine.

-Je ne vois rien, je suis peut-être miro,  pas de papillotes sur le gigot pour qu’il fasse le beau comme l’annulaire avec son anneau.

-Pas sur le gigot, là sur la table.

-Ah ! Tu vas faire du poisson à la vapeur, bien plié dans son papier avec du thym et du laurier tel un présent sophistiqué ?

-Tu es vraiment benêt, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez, lève un peu les yeux. 

-Ah ! Tu veux te faire belle et friser un peu ?

-Tu m’énerves, on voit bien que tu n’es pas gourmand. Les papillotes là dans cette coupe. Apportées par le Père-Noël elles font la joie des enfants de chez nous.

♪♫♪♫♪♫♪♫

Papillotes, rien que le mot et mes papilles se réveillent, je ferme les yeux, odeur de mandarine, de sapin et de chocolat, le temps s’arrête.

J’ouvre la papillote, le papier brille et crépite sous mes doigts. Avant même de voir le chocolat, je prends le petit papier blanc sulfurisé et transparent, le défroisse délicatement et je lis.

Enfant c’était une blague illustrée telle celle de l’almanach Vermot. Vous connaissez ?

Et aujourd’hui c’est une maxime, bien dans l’air du temps.

Ces petits papiers mystères s’adapteraient-ils aux époques ou à leurs lecteurs gourmands ?

Voici les 3 maximes du jour lues en buvant notre café.

« Sourire trois fois tous les jours rend inutile les médicaments. » Proverbe chinois.

« L’âme du gourmand est toute dans son palais. » J.J. Rousseau

« La vie ressemble à un conte ; ce qui importe, ce n’est pas sa longueur mais sa valeur. » Sénèque.

(Papillotes friandises que j’ai depuis toujours trouvé dans mes souliers à Noël, en Bretagne, ils ne connaissent pas.)

Kénavo et à bientôt.  JD. Janv. 2013