Mendiant

Mendiant noir

Oh!  Je ne pensais pas à ce mendiant là

douceur sucrée et tendre

je pensais au mendiant rencontré dans la rue

celui que Carole n'a pas vu

celui qui lui a montré ses trésors clic ici pour les voir

Mendiant tu vis de charité

et là tu nous montres tes possessions, ta vérité

Toi tu ne mens pas

Tu es proprétaire de peu de choses

Nous qui passons que pensons-nous détenir

Que pensons-nous savoir?

Suis-je fière de mes possessions de mes connaissances

En passant devant ces petites choses qui t'appartiennent?

Vais-je encore pouvoir rentrer chez moi

Me reposer, me réchauffer?

Il est sur mon chemin ce mendiant et je le remercie.


"Sans mendiants, le vaste monde, asile de la pitié,

serait allées et venues de pantins en bois"  Tiruvalluvar VI ème siècle


Sommes-nous devenus des pantins de bois sans âmes ?

Avons-nous totalement perdu notre conscience?

Commentaires

  • Kastor

    1 Kastor Le 03/12/2013

    Jamadrou, le partage est si difficile!
    jamadrou

    jamadrou Le 03/12/2013

    Castor dormir dehors doit être aussi très difficile...
  • almanitoo

    2 almanitoo Le 03/12/2013

    Le partage est difficile Jamadrou, combien accepteraient d'héberger chez eux quelqu'un qui dort dehors?
    jamadrou

    jamadrou Le 03/12/2013

    Almanitoo tout est difficile...et ceux qui dorment dehors refusent quelquefois les lieux d'hébergement et moi je passe et quand je lui dis bon jour et que je lui souris...comment sera son jour, comment sera sa nuit?
  • Carole

    3 Carole Le 03/12/2013

    Ce que je me demande, souvent, c'est comment il est possible que progressivement nous en soyons venus à trouver "normal" qu'il y ait autant de sans-logis dans un monde riche. Quand j'étais enfant c'était une situation exceptionnelle, alors que le niveau de vie était bien plus bas. C'est donc bien notre regard qui est "malade" quand nous passons avec indifférence.
    Mais il est vrai aussi que, depuis Diogène, tout mendiant nous donne une leçon de vie d'une certaine façon.
    jamadrou

    jamadrou Le 04/12/2013

    Juste déduction Carole, notre regard comme notre cœur sont bien malades. Quand nous étions toutes jeunes le mendiant, le clochard du village l'était quelque fois par choix de vie, il était certain de rencontrer compassion , compréhension, bout de pain et conversation, maintenant c'est la rudesse d'un parcours qui impose cette déchéance et les regards de compassion fuient , de peur d’attraper "cette maladie" alors l'indifférence à chemin libre. Et l'indifférence court et galope heureuse d'avoir gagné la partie...

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